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Victime d’un grave accident de la route : les 7 erreurs à éviter pour obtenir une indemnisation juste

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Victime d’un grave accident de la route : les 7 erreurs à éviter pour obtenir une indemnisation juste
Vous ou un proche avez été victime d’un grave accident de la route qui a entraîné de graves blessures ? Découvrez les 7 erreurs à éviter et comment un avocat spécialisé peut vous aider à obtenir une indemnisation équitable

Un accident de la route bouleverse une vie en quelques secondes.

Blessures physiques, choc psychologique, perte d’autonomie, arrêt de travail, incertitudes financières… 

Les conséquences peuvent être considérables, surtout lorsqu’il s’agit d’un accident grave.

Dans ces moments difficiles, l’objectif de la victime est clair : obtenir une indemnisation juste, à la hauteur du préjudice subi.

Pourtant, de nombreuses personnes commettent – souvent sans le savoir – des erreurs qui affaiblissent considérablement leurs droits.

En tant qu’avocat spécialisé en réparation du dommage corporel, Maître Xavier MOROZ accompagne quotidiennement des victimes d’accidents graves.

Voici les 7 erreurs les plus fréquentes à éviter pour défendre efficacement vos droits et maximiser votre indemnisation.

1. Ne pas faire constater ses blessures immédiatement après l’accident


Le premier réflexe, après un accident, doit être médical.

Même si vous pensez aller “bien”, certaines lésions (traumatisme crânien, ou lésions internes) n’apparaissent que plusieurs heures plus tard.

Ce qu’il faut faire :

Consultez immédiatement les urgences ou votre médecin.

Demandez un certificat médical initial détaillé, mentionnant toutes vos douleurs, même mineures.

Pourquoi c’est essentiel :

Ce document sera la base de votre dossier d’indemnisation.

Sans constat médical rapide, l’assureur pourra contester le lien entre vos blessures et l’accident.


2. Accepter trop vite l’offre d’indemnisation de l’assureur


Après un accident, la compagnie d’assurance contacte rapidement la victime et propose souvent une indemnisation “amiable”.

Mais attention : cette première offre est presque toujours sous-évaluée.

Les assureurs ont intérêt à clore le dossier rapidement et à moindre coût.

Une victime non accompagnée peut ainsi accepter une somme bien inférieure à ce qu’elle aurait dû percevoir.

Ce qu’il faut savoir :

Une offre d’indemnisation doit toujours être examinée par un avocat spécialisé en dommage corporel avant signature.

Une fois l’offre acceptée, il est très difficile – voire impossible – de revenir en arrière.


3. Négliger l’expertise médicale


L’expertise médicale est une étape cruciale du processus d’indemnisation.

Elle permet d’évaluer vos séquelles physiques et psychologiques et de déterminer le montant de votre indemnisation.

L’erreur classique ? Se présenter seul à l’expertise organisée par l’assureur.

Ce qu’il faut faire :

  • Faites-vous assister par un médecin-conseil de victimes, indépendant des assurances ;
  • L’avocat spécialisé coordonne cette étape, prépare votre dossier médical et veille au respect de vos droits pendant l’expertise.

Attention, sans cet accompagnement, votre taux d’incapacité, le temps de tierce personne ou l’évaluation de vos souffrances peuvent être minorés, ce qui réduira fortement le montant final de votre indemnisation.


4. Penser que tous les préjudices sont automatiquement indemnisés


L’indemnisation d’une victime d’accident repose sur une évaluation précise de tous les postes de préjudice, selon la nomenclature Dintilhac.

Ces postes comprennent notamment :

  • Le déficit fonctionnel permanent (séquelles physiques définitives) ;
  • Les souffrances endurées ;
  • Le préjudice esthétique ;
  • Les pertes de revenus et la perte de capacité professionnelle (incidence professionnelle) ;
  • L'aide humaine par une tierce personne ;
  • Le préjudice moral, préjudice d’agrément, préjudice sexuel, préjudice d'établissement, etc.

Le rôle de l’avocat :

Identifier l’ensemble de ces préjudices, en prouver la réalité, et en défendre la juste évaluation devant l’assureur ou le tribunal.


5. Communiquer directement avec l’assurance sans accompagnement juridique

Les échanges avec l’assureur peuvent sembler anodins, mais chaque mot compte.

Une simple phrase mal formulée, une omission ou un document transmis trop tôt peuvent être utilisés contre vous pour limiter votre indemnisation.

Ce qu’il faut faire :

Laissez votre avocat gérer les communications.

Il formalise chaque démarche, protège vos intérêts et veille à ce que rien ne soit dit ou signé qui puisse vous désavantager.

Attention, rappelez-vous : l’assureur défend ses intérêts.

Votre avocat défend les vôtres.


6. Attendre trop longtemps avant d’agir


Certaines victimes, épuisées ou déstabilisées, repoussent les démarches juridiques.


Mais le temps joue contre vous : la loi fixe des délais de prescription, souvent de 10 ans (voir moins en cas de procès pénal) à compter de la consolidation médicale (c’est-à-dire la stabilisation de votre état).

Pourquoi c’est risqué :

Les preuves peuvent disparaître (témoignages, traces, documents).

L’assureur peut contester des éléments anciens.

Il est donc essentiel de consulter rapidement un avocat après un accident grave, même si vous pensez “attendre d’aller mieux”.


7. Choisir un avocat non spécialisé dans les accidents corporels


Tous les avocats ne sont pas formés au droit du dommage corporel.

Ce domaine exige des connaissances pointues en droit civil, en droit pénal, en procédure civile et en procédure pénale, mais aussi en médecine légale et en évaluation du préjudice.

Pourquoi choisir un avocat spécialisé ?

  • Il travaille exclusivement pour les victimes (jamais pour les assureurs) ;
  • Il connaît les barèmes, les experts, les stratégies de négociation ;
  • Il peut obtenir pour vous une indemnisation complète et équitable.

Conclusion : comment un avocat spécialisé peut vous aider à chaque étape 

Être victime d’un grave accident de la route, c’est affronter un véritable parcours du combattant.

Les erreurs décrites ici peuvent coûter très chères — mais elles peuvent toutes être évitées avec un accompagnement juridique adapté.

En tant qu’avocats dédiés à la défense des victimes, nous mettons notre expérience au service de votre indemnisation et de votre reconstruction.

Un avocat en dommage corporel n’intervient pas seulement en fin de parcours.

Il vous accompagne dès les premiers jours :

  • Constitution du dossier et collecte des preuves ;
  • Orientation vers un médecin-conseil de victimes ;
  • Négociation avec les compagnies d’assurance ;
  • Évaluation et défense de tous vos préjudices ;
  • Si nécessaire, représentation devant les juridictions civiles ou pénales (ou la CIVI - Commission d'indemnisation des victimes d'infractions pénales).

Vous ou un proche avez été victime d'un grave accident de la circulation ?

Contactez le Cabinet de Maître Xavier MOROZ pour une première analyse téléphonique  succincte, gratuite et confidentielle de votre dossier.

S'il est en mesure d'intervenir, Maître Xavier MOROZ vous aidera à obtenir la réparation intégrale que vous méritez.

Cet accompagnement global vous permet de vous concentrer sur l’essentiel : votre rétablissement, tandis que votre avocat veille à la défense de vos droits.

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